Livre

 La rubrique des livres


Les Copains d'Angélina Editions Olizel
Jean Brouillet 



Ce livre est-il un conte? Un recueil de nouvelles? Un roman?
Un peu des trois sans doute

Un poème? Une chanson? Une romance?

Un peu des trois peut-être

Une histoire de bateaux? De marins? De ports?

Un peu des trois sûrement

Un album de souvenir? De belles rencontres? A terre et sur 
l'eau? Un livre d'images?
Un peu tout cela?

Exactement

Ouvrage disponible uniquement par voie de souscription. 

Edition à prix coutant avec abandon des droits d'auteur au profit de la S.N.S.M.


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Un voilier nommé Kurun  dans le sillage de Jacques-Yves Le Tourmelin
Editions Nautilus
Michel Germain 


L’obsolescence liée au passage inexorable du temps occulte parfois les origines d’un voilier du patrimoine historique. Alors s’estompe dans l’éloignement la genèse de sa conception, les intentions de son initiateur comme la nature du lien alchimique qui a existé entre eux. Par devoir de mémoire, ce livre évoque Kurun, voilier emblématique de la ville du Croisic, et Jacques-Yves Le Toumelin. Regards croisés, flash-backs entre passé et présent, dessinent par touches successives ce qui donne à ce voilier son caractère unique : ses navigations, les sillages refermés des rencontres, mais aussi ce qu’il advient quand un voilier survit à son concepteur, disparu en 2009. Les voiliers diffèrent en effet des autres créations de l’imagination humaine. Ils sont le support unique d’une aventure spécifique en même temps que le reflet daté d’une époque. Dessiné en 1946 par l'architecte naval Henri Dervin pour Jacques-Yves Le Toumelin, Kurun fut construit de 1946 à 1948 au chantier Leroux au Croisic, par le charpentier de marine Jean Moullec. Le navigateur effectua à son bord un tour du monde à la voile, réalisant en solitaire les deux-tiers de son périple de 29 400 milles. Parti le 19 septembre 1949 du Croisic, il reçut à son retour — le 7 juillet 1952 — un accueil triomphal. Jacques-Yves Le Toumelin rendit compte de sa circumnavigation dans Kurun autour du monde, livre de chevet de toute une génération de navigateurs. Juillet 1920 : Naissance de J.-Y. Le Toumelin (Paris) 0ctobre 1940 : École d’hydrographie (Nantes) Septembre 1946 : Début du chantier de Kurun Février 1948 : Mise à l’eau de Kurun Septembre 1949 : Départ du tour du monde Juillet 1952 : Retour au Croisic Mai 1953 : Parution de Kurun autour du monde Septembre 1954 : Départ pour les Antilles Juillet 1955 Arrivée au Croisic Janvier 1957 : Parution de Kurun aux Antilles 1967 – 1988 : Kurun remisé dans un hangar du Croisic Mars 1986 : Création de l’association Les amis du Kurun Avril 1987 : Cession de Kurun à la Mairie du Croisic 1987-1991 : Restauration de Kurun Septembre 1993 : Classement de Kurun au patrimoine Novembre 2009 : Décès de Jacques-Yves Le Toumelin MICHEL GERMAIN 55, avenue des Ormes 44500 La Baule michel-germain@orange.fr Tél. 06 85 23 35 47 EDITEUR Nautilus Editions 580 Chemin de Bel-Air 31530 Montaigut-sur-Save www.nautilus-editions.com

Qui était Jacques-Yves Le Toumelin ? Être exceptionnel — parfois méconnu en raison de sa distanciation volontaire à l’égard de l’agitation du monde — il témoigna d’une exigence de vie et d’une volonté sans faille. Se défendant d’être une biographie, ce récit se propose de faire mieux connaître le parcours de vie d’un personnage hors norme, épris de sincérité et de vérité, adepte avant la lettre d’une certaine frugalité. Le livre évoque notamment ses racines familiales morbihannaises, les origines de son attirance pour la mer, ses multiples rencontres avec d’autres navigateurs épris comme lui de liberté. Sa circumnavigation contribua à murir sa compréhension du monde et sa spiritualité. L’ouvrage rend compte par ailleurs de l’exigeante et constante tension que constitue la sauvegarde d’un voilier du patrimoine depuis 1993, propriété de la ville de la ville du Croisic qui en a confié l’entretien et la promotion à l’association des Amis du Kurun. Il témoigne, enfin, de l’implication des acteurs publics ou privés unis dans la volonté d’entretenir et de faire vivre ce voilier du patrimoine.

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L'Océan sauvage Editions Glénat
Catherine Vadon 



Des eaux littorales aux profondeurs abyssales, un voyage inédit à la rencontre de la vie sauvage de l'océan mondial dans toute sa diversité.

L'océan mondial est immense. Il recouvre les trois quarts de la planète, et sa profondeur moyenne est de 3 600 m. Quant à son fond ultime, il se situe à 11 km sous la surface. C'est dans cet espace colossal que la vie est apparue, il y a plus de 3,8 milliards d'années. Un recensement mondial y a répertorié quelque 270 000 espèces, mais, grâce à l'exploration des grands fonds et du monde des minuscules, ce nombre pourrait passer à 1 à 2 millions, voire plus. Ajoutons que le cycle de vie de la plupart de ces espèces demeure une énigme, et que l'on connaît mieux la surface de Mars que le fond de l'océan.

Des rivages aux ténèbres des abysses, du minuscule krill au gigantesque cachalot, la vie y est partout présente et d'une remarquable diversité, fruit de millions d'années d'évolution. Gigantesque machine thermique, l'océan joue un rôle majeur dans la régulation des échanges de chaleur et l'absorption du CO2 de l'atmosphère. On a longtemps pensé que, comme sur la terre ferme, la lumière solaire était le moteur essentiel de la vie, mais la découverte de l'insoupçonné bestiaire des sources volcaniques hydrothermales a bouleversé nos certitudes. Oui, la vie peut s'organiser et se développer sans lumière, qui plus est dans un environnement des plus toxiques !

Le propos de ce beau livre est de nous faire découvrir cette remarquable biodiversité océanique au cours d'une longue et inédite plongée d'exploration, depuis le littoral jusqu'aux grandes profondeurs. Comment survivre quand on est petit plancton, ballotté par les eaux du large et sans aucun abri pour se cacher ? Comment un poisson peut-il résister aux pressions formidables qui s'exercent à 5 000 ou 6 000 m de profondeur ? Comment trouver sa nourriture et communiquer quand on vit dans le noir éternel des grandes plaines abyssales ? Voilà quelques-unes des questions passionnantes auxquelles répond cet ouvrage superbement illustré.

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Mémoires d'un avocartiste
Jean Brouillet aux Editions Olizel


Avocartiste ! Ce joli mot-valise, qui définit si bien Jean Brouillet, se mérite, si on ne veut pas manquer aux deux états qu'il réunit.

Lorsque Maurice Garçon retouchait une aquarelle tandis que ses contradicteurs plaidaient, il manquait à la confraternité et jouait à l'artiste ; il se faisait « provocacteur » plutôt qu'avocartiste.

L'ami Jean dont la délicatesse est une seconde nature n'aurait jamais eu pareille idée. Je puis en témoigner.

Pendant quelques décennies, il a donc sagement alterné son métier d'avocat et sa passion pour le dessin et l'aquarelle. Ici, il les réunit dans un livre. Ce n'est pas la première fois - ni la dernière ! - qu'il associe ses talents d'écrivain et d'illustrateur. Mais là, c'est pour évoquer sa vie d'avocat.

Derrière la malice des histoires de justice qu'il nous conte, il y a un oeil qui frise et un goût très sûr pour les mots qui croquent une époque, une ville, un palais de justice et ses personnages. Il n'a pas été physionomiste puis avocat pour rien ! Mais, la douceur des dessins et des aquarelles, la tendresse qui s'en dégage viennent en renfort de la sagesse que l'avocat a su, aussi, cultiver.

À suivre Jean, on peut être bon sans être dupe, ni des autres ni de soi-même ! C'est exactement ce dont nous avons besoin, non ? Alors, ne résistez pas à ces mémoires ! Elles sont un délicieux remède aux passions tristes !


Jean Danet, avocat honoraire, universitaire










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